La neuroception est le processus inconscient par lequel notre système nerveux évalue en permanence notre environnement et notre corps pour détecter des signaux de sûreté, de danger ou de menace vitale. Elle agit comme un radar internequi influence nos émotions, nos comportements et notre physiologie (rythme cardiaque, respiration, tension musculaire), sans que nous en ayons conscience.

Prendre soin de sa peau demande d’accueillir ses émotions et surtout de chouchouter son système nerveux (activer son nerf vague ventral).

Une éducation bienveillante favorise la régulation émotionnelle chez les enfants dotés d'une haute sensibilité.

Les besoins fondamentaux de l’enfant sont la proximité, le contact, la présence, la réciprocité, la compréhension et la régulation. L’intelligence relationnelle aide à reconnaître la réalité physiologique du mouvement.

Les personnes plus sensibles aux stimuli sensoriels ont tendance à être plus stressées que celles qui le sont moins. Cela souligne l'importance de considérer la sensibilité au traitement sensoriel comme un facteur de risque potentiel de stress, tant dans un contexte clinique que quotidien.

Notre étude confirme que la haute sensibilité est liée à la dépression, à l'anxiété et à d'autres troubles mentaux. Cependant, la sensibilité n'est pas seulement une source de vulnérabilité. Elle s'accompagne également de forces uniques.

La haute sensibilité est un trait de personnalité identifié en 1996 par la psychologue états-unienne Elaine Aron  [1] . Les personnes ultrasensibles ou hautement sensibles représentent 30 % de la population. Elles sont caractérisées par une forte réactivité aux stimuli externes et internes, une sensibilité émotionnelle accrue et une vie intérieure riche  [2] . Ce trait concerne autant les filles que les garçons. ​ Le cerveau d’une personne hautement sensible est-il différent